Etudier les toiles du passé pour comprendre le vieillissement des éco-matériaux du futur

Communiqué de presse Ingénierie

La conception de nouveaux éco-matériaux à partir de sources organiques renouvelables, comme le lin, pose la question de leur vieillissement et de leur durabilité dans le temps.

Pour y répondre une équipe d’INRAE, de l’université Bretagne-Sud, du CNRS, de l’université de Montpellier, du synchrotron SOLEIL, de l’université de Camerino (Italie) et du laboratoire de résonance magnétique « Capitani-Segre » du CNR (Italie), a étudié les fibres de lin issues des toiles de quatre tableaux italiens datés entre le XVIIe et le XVIIIe siècle. Leurs résultats, publiés le 7 novembre dans Journal of Cultural Heritage, montrent que les changements environnementaux (température, taux d’humidité) mais aussi certains traitements de conservation qu’ont pu subir les tableaux au cours des siècles, ont dégradé les fibres de lin. Ces résultats permettent de mieux comprendre le comportement que pourraient avoir les fibres dans les écomatériaux mais donnent également de précieuses informations pour la préservation et la conservation d’objets historiques.

Les laboratoires CNRS impliqués sont l'Institut de recherche Henry Dupuy de Lôme (IRDL, CNRS/Université Bretagne-Sud/Université de Bretagne Occidentale/Ecole nationale supérieure de techniques avancées Bretagne) et le Laboratoire de mécanique et génie civil (CNRS/Université de Montpellier).

Contact

Alain Bourmaud
Ingénieur de recherche de l’Université de Bretagne-Sud, Institut de recherche Henri Dupuy de Lôme (IRDL, CNRS/ENSTA Bretagne/Université de Bretagne Occidentale/Université Bretagne Sud)