L’atome : ultime étape dans la miniaturisation du stockage de l’information

Résultat scientifique

Le traitement et le stockage de l’information numérique exigent une miniaturisation de plus en plus poussée des composants, jusqu’à l’échelle de la molécule voire de l’atome, plus petit grain de matière connu.

La littérature récente regorge de « molécules aimants » susceptibles de présenter deux états magnétiques « 0 » et « 1 », et de passer de l’un à l’autre. Ces molécules sont donc susceptibles de stocker une information binaire.

Cependant, pour en faire des objets utilisables, il est nécessaire de les déposer sur une surface pour les séparer les unes des autre et ainsi stocker une information dans chacune d’elles. Cette étape pose de nombreux problèmes : stabilité chimique, évolution géométrique de l’objet, interaction molécule/surface, etc…

Des chercheurs de l’Institut des sciences chimiques de Rennes, du Collège de France, de l’Ecole normale supérieure de Lyon, de l’Eidgenössische Technische Hochschule Zürich (ETH), du Paul Scherrer Institute et du Lawrence Berkeley National Laboratory, proposent une synthèse originale qui permet de s’affranchir de ces problèmes. Ce travail fait l’objet d’une publication dans la revue ACS Central Science