Les plus petits squelettes du monde marin observés en 3D à la lumière synchrotron
Les coccolithophores sont des algues marines microscopiques qui absorbent le dioxyde de carbone pour leur croissance et le libèrent lors de la création de leurs coquilles calcaires, sorte de mini-boucliers. Ces nanoplanctons très abondants dans les océans sont susceptibles d’être affectés par les émissions croissantes de dioxyde de carbone.
Des scientifiques du CNRS, de Le Mans Université, de Sorbonne Université, d’Aix-Marseille Université et de l’ESRF, le Synchrotron Européen, ont révélé la structure 3D des coquilles calcaires ou « coccolithes » de ces micro-organismes, au niveau nanométrique.
Dans l’étude, publiée dans Nature Communications, les scientifiques mettent en évidence de nouvelles corrélations entre leur masse et la taille du noyau de la cellule sur lequel la nucléation et la croissance des coccolithes se produisent. Les chercheurs de l’Institut des molécules et matériaux du Mans (Université du Mans/CNRS) et de la Station biologique de Roscoff (CNRS/Sorbonne Université) ont participé à ces travaux.