Transports de chaleur intensifiés aux abords des fronts océaniques profonds
En combinant des observations satellitaires de résolution modérée et des données in situ à très haute résolution recueillies en été par un éléphant de mer dans le courant circumpolaire antarctique, une équipe franco-américaine a démontré la présence de nombreux fronts de fine échelle dans l’intérieur de l’océan (jusqu’ à 500 m de profondeur).
Ces fronts étant associés à d’importants flux de chaleur dirigés vers la surface, leur présence pourrait affecter la capacité de l’océan de surface à absorber la chaleur atmosphérique.
Les laboratoires français impliqués dans cette étude sont le Laboratoire des sciences de l’environnement marin (LEMAR, CNRS/Ifremer/IRD/Université Bretgane Occidentale) et le Laboratoire d’océanographie physique et spatiale (LGO, CNRS/Universités de Bretagne Sud et Occidentale).