Un carburant solaire à partir d’eau polluée

Résultat scientifique

En s’inspirant de la nature, l’énergie solaire peut être convertie en carburants (comme de l’hydrogène ou des hydrocarbures) à l’aide de cellules photoélectrochimiques également appelées « feuilles artificielles » puisqu’elles remplissent exactement la même fonction que les feuilles des arbres.

Composées de surfaces semiconductrices immergées dans une solution aqueuse, elles transforment les photons reçus du soleil en charges positives et négatives qui réagissent avec l’eau pour générer le carburant.

Pour améliorer les performances de ces cellules (efficacité, rendement, etc.), les scientifiques de l’Institut des sciences chimiques de Rennes (CNRS/ENSCR/Université Rennes 1/INSA Rennes), en collaboration avec l’Institut de physique de Rennes et la plateforme ScanMAT (CNRS/Université Rennes 1), ont mis au point des nouvelles surfaces de type “Metal-Insulator-Semiconductor” obtenues grâce à une technique mise en œuvre pour la première fois dans ce domaine : l’électrodissolution. Un résultat à retrouver dans Nature Communications.