Une convention de partenariat entre le CNRS et l’Université de Bretagne Occidentale pour une politique scientifique partagée

Communiqué de presse Institutionnel

•    Le CNRS et l’Université de Bretagne Occidentale signent une convention de partenariat, qui couvre la période 2022-2027.

•    10 laboratoires de recherche en cotutelles, 3 fédérations de recherche, 3 unités d’appui et de recherche et 2 équipes mixte de recherche sont concernés. Cela représente plus de 300 personnels permanents du CNRS et de l’Université de Bretagne Occidentale.

•    Ces laboratoires explorent des thématiques correspondant à des priorités scientifiques partagées : les sciences de la mer, le numérique et les mathématiques, la santé, l’agronomie et la matière, mais aussi les sciences humaines et sociales.

Ce 14 novembre 2023, Antoine Petit, président-directeur général du CNRS et Pascal Olivard, président de l’Université de Bretagne Occidentale, signent une nouvelle convention partenariale. Cette convention engage, pour la période 2022-2027, les deux établissements à conduire ensemble une politique scientifique commune au sein de la quinzaine de laboratoires partagés.

« Cette convention impulse une nouvelle dynamique dans la collaboration entre nos deux établissements. Elle marque notre volonté de partager nos priorités en matière de recherche, d’innovation et d’actions à l’international, en particulier dans le domaine des sciences de la mer, qui reste l’une des forces du territoire. Ensemble, nous développons la recherche au service de la société », déclare Antoine Petit, président-directeur général du CNRS.

Pour Pascal Olivard président de l’Université de Bretagne Occidentale, « Avec le CNRS, l’UBO a établi un partenariat solide dans de nombreux domaines, partenariat qui se renforce d’année en année. C’est un EPST avec qui nous partageons une ambition internationale pour le site Brestois autour de l’exploration de l’Océan et le continuum Terre-Mer. » 

L’Université de Bretagne Occidentale (UBO) et le CNRS souhaitent, avec cette convention, renouveler leur partenariat et marquer leur détermination à soutenir particulièrement les thématiques qui correspondent à leurs priorités scientifiques partagées, que sont les sciences de la mer, le numérique et les mathématiques, la santé, l’agronomie et la matière, mais aussi les sciences humaines et sociales. Cette convention concerne 10 laboratoires de recherche en cotutelles, 3 fédérations de recherche, 3 unités d’appui et de recherche et 2 équipes mixte de recherche.

En sciences de la mer et du littoral, la recherche menée dans les laboratoires relevant du partenariat s'adresse à l'ensemble des océans, et intègre l'ensemble des disciplines et activités étudiant le milieu marin : physique, chimie, biologie et microbiologie, génétique, écologie, biogéochimie, géophysique, géologie, géographie, droit, économie, histoire, etc. La recherche est fortement structurée par l'Institut universitaire européen de la mer (IUEM), un Observatoire des sciences de l’Univers du CNRS et une Ecole interne de l’UBO, qui fédère l'ensemble des laboratoires dédiés, en partenariat avec les organismes nationaux (CNRS, Ifremer, IRD). L’EUR1 ISblue, portée par l’UBO et dont est membre le CNRS, structure le lien entre la recherche et la formation au plus haut niveau.

Les thèmes abordés en mathématiques incluent la géométrie et la topologie, les systèmes dynamiques, les probabilités et statistiques, l’analyse déterministe et stochastique et ses applications (contrôle, théorie des jeux, traitement du signal et de l’image, etc.). Certaines recherches, notamment en statistique, contribuent aux études sur l’océan. Au sein du LabEx2 Lebesgue, les recherches portent sur les mathématiques, leurs interactions et applications avec des résultats de recherche utiles à plusieurs domaines (prédiction météorologique et marine, protection des données informatiques...).

Dans les sciences du numérique, les recherches concernent les secteurs de la cybersécurité, des systèmes de communications numériques, des systèmes antennaires, de la télédétection, des systèmes embarqués. Ces développements sont intégrés dans le LabEx CominLabs dévolu aux télécommunications, depuis les équipements électroniques aux applications distribuées.

Le domaine « Santé Agro Matière » rassemble plusieurs disciplines et leurs applications. En chimie, les développements concernent l'élaboration de molécules organiques et inorganiques et biomimétiques pour la catalyse, l’énergie, l'imagerie médicale et la vectorisation, pour le transport de molécules médicamenteuses. En biologie et santé, les recherches s'appuient sur de nombreuses plateformes et services communs permettent aux différents acteurs de collaborer autour de thématiques communes. Le développement de matériaux vise à concilier le développement industriel et technologique avec le développement durable.

Enfin l’axe « sciences humaines et sociales » dispose d'un important fonds documentaire spécialisé sur la Bretagne et les pays celtiques : 68 000 ouvrages (dont 8 000 en breton dans ses diverses formes dialectales), 2 340 titres de revues (260 abonnements en cours), 16 000 documents sonores, des photographies, 3 500 cartes géographiques et plusieurs milliers de cartes postales anciennes ou de plaques de verre. La problématique des humanités numériques est également explorée, notamment via un important partenariat avec la BNF ainsi qu’avec les collectivités locales bretonnes. Cette richesse documentaire et ce tournant numérique constituent un atout potentiel évident pour l’avenir.

La mobilité des scientifiques, l’accueil des étudiants, la publication des articles et leur signature mais aussi la science ouverte, les activités partenariales et contractuelles, la propriété intellectuelle le développement durable et les questions de parité sont également abordées dans cette convention. Plus de 300 personnels permanents du CNRS et de l’Université de Bretagne Occidentale sont concernés.

  • 1Une école universitaire de recherche (EUR) est un type de composante d'une université associant les établissements d’enseignement supérieur et les organismes de recherche. Elle comporte une forte dimension internationale et entretient, dans la mesure du possible, des liens étroits avec les acteurs économiques.
  • 2Le laboratoire d'excellence est l’un des instruments du programme d'investissements d'avenir, destiné à soutenir la recherche d'ensemble d'équipes sur une thématique scientifique donnée.
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De gauche à droite : Hubert Bruzac, vice-président Enseignement supérieur, recherche et innovation de Brest Métropole, Antoine Petit, président-directeur général du CNRS, Pascal Olivard président de l’Université de Bretagne Occidentale, Tristan Montier, v© Camille Savina, UBO

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Communication Bretagne et Pays de la Loire
Camille Savina
Attachée de presse de l'Université Bretagne Occidentale