Une première mise en évidence des ondes non-linéaires autoconfinées au sein de structures plasmoniques

Résultat scientifique Chimie Ingénierie

Des chercheurs et des chercheuses de l’Institut Fresnel et de FEMTO-ST ont pour la première fois observé expérimentalement des ondes non-linéaires autoconfinées dans des structures plasmoniques. Ces travaux, publiés dans la revue ACS Photonics, sont accompagnés d’une correction de la version spatiale de l’équation de Schrödinger non-linéaire.

Prédites depuis plus de quarante ans, les ondes non-linéaires autoconfinées dans des structures plasmoniques sont des ondes qui se propagent, pour partie, dans un matériau diélectrique non-linéaire, ainsi que dans un métal qui assure une forte localisation spatiale du champ électromagnétique, mais qui augmente les pertes. Malgré les récentes avancées de la plasmonique, différents problèmes techniques et théoriques empêchaient jusqu’ici d’observer ces ondes.

Des chercheurs et des chercheuses de l’Institut Fresnel (CNRS/AMU/Centrale Marseille) et du laboratoire FEMTO-ST (CNRS/UTBM/UFC/ENSMM), en collaboration avec l’Institut des sciences chimiques de Rennes (ISCR, CNRS/INSA Rennes/ENSC Rennes/Univ. Rennes 1), l’Institut d’électronique et des technologies du numérique (IETR, CNRS/INSA Rennes/Univ. Rennes 1/Univ. de Nantes/CentraleSupélec) et l’Université de Pardubice (République tchèque) ont apporté les toutes premières preuves expérimentales de l’existence des ondes non-linéaires autoconfinées dans des structures plasmoniques.